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Reproduction cory arcuatus

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fou des bulles
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Reproduction cory arcuatus

Message non lu par fou des bulles » 07 janv. 2014, 00:03

salut j'ai un couple de corydoras arcuatus que je voudrait reproduire quel q'un peux m'aider il sont agé d'environ 1 ans et demi et d'apres la personne qui mes a vendu il ont deja pondue.

merci

digitalmind
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Re: Reproduction cory arcuatus

Message non lu par digitalmind » 07 janv. 2014, 13:22

La reproduction des Corydoras ( Aquazonie.free.fr )
Trio Gagnant
- Pour reproduire les corydoras arcuatus, adolfoi, sterbai , melanistius brevirostris et plein d'autres encore : tout d'abord trouver de bons futurs géniteurs.
- On peut les mettre soit par trio ou en petit groupe de 6 ou 8 individus, mettre toujours plus de mâles que de femelles. Je compte 2 mâles pour 1 femelle pour avoir un taux de fécondation important.

La chambre nuptiale
La taille du bac n'a pas trop d'importance, il faut compter un bac de 40 X 40 X 30, tout dépend du nombre de poissons que vous mettez.
- Ces petits poissons aiment bien évoluer dans de l'eau brassée énergiquement, c'est pour cela que j'utilise des petits filtres d'intérieur de style maxi jet 250 avec un carré de mousse bleu au bout, cela évite que les petits alevins ne soient aspirés par la pompe.

SEXE !!!!
- Pour sexer les corydoras il suffit de regarder les nageoires pelviennes. Celles - ci sont arrondies en forme d'éventail chez les femelles, et pour les mâles elles sont plus longues et se terminent en pointe au milieu, légèrement en fer de lance, de façon à pouvoir aisément saisir les barbillons de la femelle lors de la parade nuptiale. On peut aussi les différencier quand ils sont en taille adulte, en effet, les femelles sont plus grosses que les mâles.

Créer l'ambiance
- Ensuite, je commence à faire des changements d'eau une fois par semaine à partir de fin septembre afin de simuler le début de la saison des pluies. Mais attention, les corydoras n'aiment pas l'eau trop acide, il est plutôt conseillé d'utiliser une eau douce à un Ph de 6,5 voir 6,8. Pour ma part, je met de l'eau de pluie coupée avec de l'eau de conduite.

Alimentation
- Je les conditionne avec de la nourriture vivante vermiforme tel que enchytrées, grindals, vers de vase, tubifex. Il faut nourrir les géniteurs 2 à 3 fois par jour. Les femelles vont commencer à devenir gravides au bout d'environ un mois et demi. A partir du mois de novembre, on peut avoir des pontes mais la plus forte période de reproduction se situe entre décembre et mars.
- A partir des mois de novembre et décembre, lorsque les femelles sont pleines d'oeufs, j'effectue des changements d'eau tous les 2 jours et je baisse la température à 22° voir 23°. Les femelles vont commencer à déborder d'activité, au bout de quelques jours, elles se mettent à pondre de préférence le matin ou en fin de journée.

La love parade
- Les femelles cory longent les parois de l'aquarium pour chercher le lieu de ponte le plus approprié, avec plusieurs de ses oeufs entre les nageoires pelviennes préalablement fécondés par le mâle. Elles s'approche des nageoires pelvienne du mâle, de manière à former un T. Elles peuvent ensuite mettre leurs oeufs sur de la mousse de java, de grande feuilles, sur le décor, le filtre et autre support. Petite anecdote, j'ai vu une de mes femelles poser un de ses oeufs sur le dos d'un planorbe.
Une fois la ponte terminée, elles ne s'occupent plus des oeufs.

Heureux événements
- L'éclosion se fait au bout de 3 à 4 jours suivant la température, les petits alevins résorbent leur vésicule vitelline dans un délai de 2 jours voir 3 pour les retardataires. Il arrive que des alevins aient une poche en forme de grosse bulle d'air transparente, ceux-là ne survivront pas. Il semblerait qu'il s'agisse d'un problème d'ordre génétique. C'est à dire, qu'il y a pu y avoir un dysfonctionnement dans la chaîne embryonnaire, cela peut provenir de la qualité de l'eau trop acide, de la température inadéquate, du taux de nitrate, etc....
On peut commencer à nourrir les alevins quand ils sont en nage libre avec des nauplies d'artémias, des micro vers ou des petits cachets d'infusyls. Pratiquer des petits changements d'eau une fois par semaine en faisant attention aux écarts de température. Et bientôt vous verrez des petits corydoras s'activer à farfouiller votre substrat avec un plaisir évident ...



et aussi



Tiré de l'Aquarium à la Maison n° 48 novembre décembre 2005 page 81
J'ai un Corydoras Paleatus qui pond régulièrement en ce moment. J'ai tenté d'isoler les oeufs dans un pondoir sans succés. Pouvez-vous m'aider à réussir cette reproduction ?

Cela ne sert à rien de décoller les oeufs des Corydoras pour les faire éclore ailleurs car rien ne vous dit qu'ils ont été fécondés. Pour les Corydoras Paleatus, rien de plus simple que d'obtenir une reproduction. Installez un aquarium d'une quarantaine de litres avec une petite filtration équipée d'un diffuseur d'air, remplissez l'aquarium avec de l'eau du bas d'ensemble, mettez un ou deux décors en plastique (des plantes par exemple), introduisez une femelle pour deux mâles (on reconnaît les femelles à leur gros ventre et à leur taille, elles sont plus grosses que les mâles) ; dans votre cas vous savez déjà qui est la femelle. Nourrissez pendant trois jours exclusivement et exceptionnellement aux vers de vase vivants, faites le 3° jour un changement d'eau de la moitié du bac en rajoutant de l'eau du robinet FROIDE et en la laissant tomber en pluie avec un arrosoir muni d'un pommeau.
Les Corydoras vont penser que la saison des pluies est arrivée et cela va déclencher la ponte. Lorsque la ponte est terminée, elle peut durer plusieurs heures, remettez les adultes dans le bac d'ensemble, et mettez quelques gouttes d'un antifongique dans l'aquarium de reproduction pour éviter la moisissure des oeufs.
Attendez après l'éclosion que les jeunes Corydoras soient en nage libre pour les nourrir avec de la poudre pour alevins que vous aurez dilué dans de l'eau avant de l'introduire dans l'aquarium ; au bout de 10 jours essayez les nauplies d'artémias et les petits cachets pour mangeurs de fond. Soyez très soigneux avec l'entretien de l'aquarium pour éviter la mortalité.

Tiré de l'Aquarium à la Maison n° 47 septembre octobre 2005 page 19
La reproduction du Corydoras Trineatus (à trois bandes)
Conditions de vie
C'est un poisson peu exigeant quant à la qualité de l'eau et à sa température. Il se complaît aussi bien dans l'eau tempérée et dure des guppies, que dans l'étuve acide des discus. Il ne faut toutefois pas dépasser 30°C; donc attention à la canicule ! Le fond de l'aquarium est recouvert de sable (à bord non coupant !), ou le groupe pourra fouiller à la recherche d'éventuelles particules de nourriture et de vers de vase échappés.

C'est un poisson timide aux moeurs crépusculaires, voire nocturnes. Dans la journée, il n'est donc pas très actif et dans un bac très planté, vous ne le verrez guère qu'aux distributions de nourriture. Pour la nourriture, notre hôte n'est pas très sélectif. Il mange de tout : paillettes, aliments lyophilisés, surgelés, vivants, ... Avec une nette préférence pour les vers (ex : enchytrées) et les larves de moustiques (vers de vase). S'il y en a en abondance ... Il se goinfre, c'est un gourmand.

Côté technique, une bonne filtration mécanique créant un léger courant (pas question de faire <<voler>> tout le décor) est parfaite et le mettra en joie. L'éclairage n'est indispensable qu'en fonction des plantes. Une lumière tamisée par des plantes flottantes n'est pas pour lui déplaire. Des siphonnages réguliers et une hygiène rigoureuse du bac sont indispensables. Contrairement à la légende, les Corydoras ne sont pas des éboueurs qui se complaisent dans les déchets. Ils ont même horreur de cela et la plupart des échecs sont dus à un manque d'hygiène et de propreté. En effet, leur comportement fouilleur en fait les premières victimes des miasmes qui se développent dans les déchets accumulés au fond et ils disparaissent alors que les autres habitants (qui vivent en pleine eau) ne se sont jamais portés aussi bien. Nous en avons fait la triste expérience.

Reproduction accessible
La reproduction de Corydoras Trilineatus n'est pas très difficile à réussir. Seul un minimum de matériel, un peu de technique et de patience sont nécessaires. Au niveau matériel, privilégiez un bac plus large que haut offrant une grande surface au sol et une faible hauteur d'eau. Personnellement, nous utilisons un bac de 100 x 40 x 30 cm (L x l x h) dont le filtre intégré, garni de plusieurs blocs de mousse, occupe toute la longueur de la vitre arrière.

Le sol est recouvert d'une fine couche de sable (0.5 - 1 cm, type Loire) et garni de grosses touffes de mousse de Java (elles doivent remplir presque tout le bac et monter jusqu'à la surface. En fait, on ne doit voir que cela. Les poissons se cachet en-dessous). La lumière est tamisée par des plantes flottantes (Salvinia, Riccia , ...). La circulation de l'eau est assurée par une pompe immergée qui crée un courant dans une partie de l'aquarium. Dans ce cas, on place le groupe de géniteurs, une dizaine de Corydoras Trilineatus adultes, qu'il va falloir conditionner ! La première étape du conditionnement est une nourriture riche et abondante (attention aux déchets : c'est moins vital que pour les jeunes, les adultes sont incontestablement plus résistants, mais vous allez élever les larves dans ce bac) où l'on privilégiera leurs vers favoris sous formes vivantes et surgelées.

Attention, cette nourriture étant très riche, il est préférable d'alterner avec des nourritures plus maigres et de varier au maximum le régime. Les paillettes et les granulés du commerce forment dans tous les cas une bonne base d'alimentation. Deuxième étape du conditionnement : la pluie. Dans leur milieu d'origine, les Corydoras se reproduisent pendant la saison des pluies. Avec la plupart des espèces, c'est un facteur indispensable à la réussite. Rassurez-vous, il ne va pas vous falloir exécuter la célèbre dans. Dans notre pays, c'est plutôt risqué. La pluie peut être provoquée pour la première fois après une semaine ou deux. Les premières expériences de pluie peuvent avoir un résultat mitigé voire nul . Il ne faut pas se décourager et persévérer.

En effet, la régularité de la pluie paraît être aussi importante que la pluie elle-même. Nous travaillons par cycle de pluie. Lors de la première pluie nous obtenons en général une petite ponte. Une fois le cycle lancé, les pontes se font plus importantes. Nous supposons, sans l'avoir observé, que c'est directement lié au nombre de femelles <<conditionnées>> qui participent à la ponte. Dans les pays tropicaux, à la saison de pluie, il pleut tous les jours. Nous présumons donc qu'à l'extrême, on peut faire pleuvoir tous les jours, mais dans ce cas nous imaginons aussi qu'il n'y a que très peu d'oeufs chaque jours.

L'idée est donc de trouver l'optimum entre le conditionnement et le nombre d'oeufs. Si on l'espace trop, on perd le conditionnement. Si on ne l'espace pas assez, les femelles n'ont pas le temps de reconstituer une masse ovarienne suffisante et il n'y a que peu d'oeufs aussi. Personnellement, nous la provoquons en moyenne tous les 15 jours (Dans notre cas, 15 jours est le temps d'élevage - nous utilisons deux bacs flottants en alternance. D'après notre expérience, un temps de 10 à 15 jours entre les pluies donne d'excellents résultats).

Pour la pluie, nous préparons 25 litres (rappel : le bac fait 120 litres bruts) d'eau que nous mettons à rafraîchir à la cave. Elle peut être un peu plus moins minéralisée que l'eau du bac , mais pour le Corydoras Trilineatus, ce n'est pas obligatoire. Nous effectuons ensuite un brusque changement d'eau (sans goutte à goutte), provoquant ainsi une soudaine variation de la composition de l'eau et une chute de température de 3 à 5°C. La saison des pluies amazoniennes et ses orages viennent de débarquer dans votre aquarium. Nos Corydoras Trilineatus pondent invariablement 48 h après la pluie. La parade est semblable à celle de tous les Corydoras. Ils pondent en groupe. Les mâles poursuivent la femelle à travers tout le bac. Lorsque celle-ci est prête, elle choisit son partenaire et ils prennent la fameuse position en T : la femelle se place à 90° par rapport au mâle, la bouche à la hauteur de la nageoire anale de celui-ci. Elle expulse alors 2 à 4 ovules de 1.2 mm qu'elle saisit entre ses nageoires pelviennes pour aller les coller sur le décor. Le mâle la suit pour féconder les oeufs. Les protagonistes prennent un peu de repos et le manège recommence ainsi pendant plusieurs heures. Au sein du groupe, plusieurs femelles peuvent frayer en même temps. C'est en général le cas dans un groupe bien conditionné.

Après le matériel et la technique, arrive le tour de la patience : il faut récolter les oeufs ! Munissez-vous d'un petit bac flottant (un <<pondoir>> à guppy fait parfaitement l'affaire) et commencez votre récolte. Les Corydoras Trilineatus déposent leurs oeufs adhésifs au hasard sur les vitres et dans la mousse de Java, de préférence dans la zone de courant. Les meilleurs instruments pour la récolte sont les doigts. On fait rouler chaque oeuf entre l'index et la vitre, jusqu'à ce qu'il se décolle et on le place dans le bac flottant. Les oeufs dans la mousse de Java sont décrochés en les roulant doucement entre le pouce et l'index jusqu'à les séparer de la tige. Il n'est pas obligatoire de les recoller dans le bac flottant, c'est d'ailleurs impossible lorsque la récolte ne suit pas immédiatement la ponte et que les oeufs ont <<séché>>. Il nous est arrivé de récolter des oeufs plus de 24 h après la ponte, dans ce cas ils ont durci et le risque de les briser est plus grand (mais reste faible). Par contre, il est facile de repérer les oeufs non fécondés (blancs) et de ne pas les récolter.

Eclosion
Les oeufs éclosent après quatre ou cinq jours. Lors des premières pontes, il est normal d'avoir beaucoup d'oeufs non fécondés, c'est sans doute dû à des géniteurs trop peu expérimentés ou encore trop stressés (pas encore assez conditionnés). Les oeufs sont peu sensibles aux moisissures. Il n'est pas obligatoire d'appliquer un traitement préventif. Les larves résorbent rapidement leur vésicule vitelline. Il est donc important de les nourrir dès le début à l'aide de nauplies d'artémias et de micro-vers. Il faut particulièrement veiller à l'hygiène qui est la seule cause d'échec à ce stade. Une fois les larves nées, il n'est pas impensable d'avoir un taux de réussite avoisinant les 90-95 % (si, si !). Les jeunes grandissent rapidement et commencent à ressembler à leurs parents. Il est alors temps de les transférer dans un bac de grossissement. Ce bac est dépourvu de substrat, pour maintenir une hygiène maximum (c'est encore le principal point faible), mais peut être garni d'une touffe de mousse de Java.
La présence de planorbes et des siphonnages (changements d'eau) réguliers pour l'élimination de l'excès de nourriture sont indispensables. Comme les adultes, les alevins acceptent une nourriture variée adaptée à leur taille y compris les paillettes réduites en poudre. Et les oeufs inévitablement oubliés dans la mousse de Java, me direz-vous ? Sachez qu'avec cette méthode, ils éclosent comme les autres et qu'il n'est pas rare de voir grandir quelques petits avec les adultes.
33 gal : Guppy / corydoras aeneus / Black Tetra / Notropis Chrosomus
65 gal : P. Saulosi/ P. Zebra / P. Elongatus/ Acei Itungi / Synondontis multipunctatus

fou des bulles
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Re: Reproduction cory arcuatus

Message non lu par fou des bulles » 07 janv. 2014, 20:07

woow merci pour les informations

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